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What a glorious day !
27 avril 2008

"La compagnie noire" de Glen Cook

AAAAAvIYplcAAAAAAEzfpAEncore de la fantasy car c'est principalement ce que je lis en ce moment. Je m'attaque aujourd'hui à un des plus grands succès de la dark fantasy. Point de manichéisme ici ! Amateur de glauque bienvenue !
Ambiance très malsaine tout au long des trois premiers tomes de la Compagnie noire : La compagnie noire, Le château noir et La Rose Blanche.

Le ton est donné dès les première lignes : une noirceur épaisse nous envahit et le pauvre lecteur est tout de suite happé par cette ambiance lourde et intrigante. Vous ne trouverez pas ici de jolies phrases fleuries et bien habillée, l'écriture du narrateur, Toubib, apparaît presque agressive, et ce que c'est bon !

Le style rien moins que vigoureux de ce roman est mis à la disposition d'une intrigue tout aussi légère : la compagnie noire, héroïne tout à fait charismatique et sympathique, se bat du côté des vilains, ou, du moins des très vilains. Ils prennent part à la sale besogne et les bougres ne rechignent pas à mettre la main à la patte. De vrais mâles nos petits gars de la Compagnie ! A cet égard, le deuxième tome est le plus réussi : il nous fait côtoyer toute une galerie de personnages emblématiques et très agréables. L'inoubliable Shed, looser de service, est le plus représentatif de ces personnages accessoires amenés à jouer un rôle prépondérant. La ville de Génépi est à n'en pas douter un lieu tout à fait charmant divinement décrit par l'auteur. Et que dire des membres de la compagnie -Corbeau, Qu'un Œil et Silence en tête- tous plus grandioses les uns que les autres.

Ces trois tomes contiennent donc de la fantasy tout à fait novatrice et prenante, à mille lieux d'un Tolkien ou d'un Martin. Les tomes suivants le sont un peu moins, notamment parce que la Compagnie s'assagit sensiblement et que la noirceur s'atténue considérablement, mais ils restent de bons crus.

La Compagnie noire puent la testostérone, et c'est franchement jouissif. Et oui, de temps en temps, il faut aussi prendre en compte ses plus vils instincts. Je suis mauvaise, et j'en redemande. Diantre, je m'arrête là, je suis en train de perdre tout dignité.

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