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What a glorious day !
12 mai 2008

"Elric" Elric le Nécromancien de Michael Moorcock

2983_1L'anglais Michael Moorcock publie ce qui deviendra le cycle d'Elric dans Science Fantasy à partir de 1961. Le quatrième tome, Elric le Nécromancien rassemble plusieurs de ces nouvelles.

Je n'ai pas été très emballée : ma déception est à la hauteur des attentes que j'avais fondé sur ce cycle. Je me suis beaucoup ennuyée et plusieurs éléments m'ont dérangé.

D'abord, je remercie une nouvelle fois Pocket pour les -nombreuses- fautes d'orthographes présentes dans cette édition. Des "encêtres" ! C'est drôle sur le coup, un peu moins après.
En ce qui concerne le livre lui-même donc, nul doute que j'en attendais trop, mais on m'avait bien vendu la chose en me vantant la modernité et l'originalité de l'entreprise de Moorcock.
Il est vrai qu'Elric, le personnage principal est assez unique en son genre -du moins il devait l'être à l'époque car la fantasy s'est bien rattrapée depuis en matière d'antihéros- mais il n'est pas assez fouillé.

Et c'est en fait un problème plus global car l'auteur survole en permanence l'intrigue, ce qui en devient presque énervant. L'univers imaginé par Moorcock est lui aussi très réussi mais on l'aborde encore de manière superficielle. Idem pour les personnages secondaires. Cela rend le style de Moorcock verbal, et le tout reste sans saveur.
Alors, je le reconnais, c'est aussi dû au format de l'ouvrage. Je l'avoue, je ne suis pas une grande adepte de la nouvelle mais ce recueil donne à l'ensemble un rythme pas forcément des plus appropriés pour une fantasy aussi dark.
Dernière remarque, je sais bien que l'on est en 1961 et que Moorcock renouvelle un genre littéraire pratiquement bloqué aux œuvres de Tolkien, mais ses nouvelles sont loin d'être aussi innovantes : à la fin, le héros s'en sort toujours bien, embrasse la fille et s'en va, en solitaire, vers d'autres aventures. Si typique ! Et, au fond, ses mauvaises actions se justifient toujours.

Un bon point cependant pour les concepts de Loi et de Chaos. Et puis, Elric n'est pas un aussi mauvais personnage que cela, la mélancolie me fera toujours plus ou moins fondre, allez savoir pourquoi.

Quand même, pas ma tasse de thé ce cycle. Et pourtant les héros du côté obscur de la force qui s'auto-flagellent, c'est mon dada. Quand c'est écrit et quand le héros en question ne geint pas à longueur de journée sur son mal-être existentiel bien sûr. Tout est question de dosage.

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