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What a glorious day !
8 mai 2008

"Dune 1" de Frank Herbert

dune1Il fallait bien que je lise Dune un jour ou l'autre : sans ça, je ne pouvais être tout à fait crédible parmi mes amis aficionados de science fiction. En vérité, ce n'est que le premier tome, mais je suis en chemin.

Sans surprise, je ne dirais que du bien de Dune, je ne vais donc pas être très originale dans mes éloges et me contenterai d'aligner tous les points qui font que ce roman est bien fichu.

L'univers crée par Herbert est tout bonnement époustouflant : complexe, aux enjeux multiples et définitivement sombre. Et encore mieux que l'univers, la planète : Arrakis, si inhospitalière mais si enrichissante et édifiante, si belle aussi. Un personnage à elle seule.

Tiens, parlons en des personnages : je ne dirais pas qu'ils sont tous formidables -certains sont vraiment antipathiques et le concept "les gentils Atréides contre les vilains Harkonnens" est quelque peu lassant. Mais certains -et je pense à Paul bien sûr mais aussi à Kynes- font parti de ces êtres exceptionnels magnifiquement révélés par la plume -un peu timide bien que cette sensation de neutralité s'atténue peu à peu- de ce cher Herbert.

L'intrigue, bien ficelée, ne traîne pas en longueur, pour notre plus grand plaisir. J'ai été d'abord très surprise de constater que l'auteur avait pris le parti de révéler dès le début le plan des Harkonnens. Cela m'apparaissait risqué et convenu -du type : les Atréides font tout ce que leurs ennemis avaient prévus mais, au dernier moment, remportent la mise et deviennent les maîtres incontestables et tendrement aimés de Dune. Et franchement, j'ai bien cru que c'était ce dans quoi s'était embarqué l'auteur. Evidemment, j'aurais dû me rappeler que je ne me trouvais pas dans un roman lambda de space opera mais bel et bien en prise avec le chef d'œuvre de science fiction de tous les temps, dixit plusieurs personnes bien renseignées.

Je tiens cependant à apporter un léger bémol à ce joli tableau. Je sais bien que Dune date des années 60, mais, il faut que le monde entier le reconnaisse : Frank Herbert est un gros machiste interplanétaire. Les quelques femmes présentes dans ce tome sont sorcières, intrigantes ou superficielles. Et c'est tout. Paix à votre âme Frank, mais quand même.

Ma tournée du space opéra mythique bat son plein et je m'en réjouis. Car, aujourd'hui les amis, j'ai acquis la certitude que la science fiction devait être diffusée au plus grand nombre. Oui, j'ai des décennies de retard mais il faut que le monde sache !
A venir donc Dune 2 -merci Pocket !-, Le messie de Dune et Les enfants de Dune.
Et une dernière chose : j'offre ma collection Chair de Poule au premier qui m'explique le principe et le fonctionnement du distille !

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Commentaires
O
Tu n'as pas commencé par le plus mauvais !!!<br /> Mais, c'est plutôt le contraire, je suis arrivée à la sf par le bas du panier (Star Wars et co, tu vois le niveau !), et je découvre la "bonne" sf depuis quelques années. Effectivement "Dune" a été une sacrée découverte, peut être lirais-je un jour la suite, je ne sais pas vraiment pourquoi je me suis arrêtée au deuxième voilà un peu moins d'un an.
P
ma première découverte de la SF, il y a ...longtemps depuis, je suis accroc à ce genre de lecture
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